Les arts
La musique, compagne d’une vie
La musique est toujours présente au cours de la vie et de l’œuvre de Stendhal. Consolatrice, inspiratrice, elle lui donne les plus grands bonheurs. La rencontre musicale est d’abord italienne avec la révélation du Matrimonio segreto de Cimarosa et va déterminer ses préférences pour l’Italie et sa mélodie, au détriment de l’harmonie. Il rejette ainsi la musique allemande et adore le « beau chant », l’opéra, les scènes de théâtre où il trouve la gaieté et les émotions tant recherchées.
Sa passion pour l'opéra bouffe est tellement forte que Stendhal se risque à écrire un « dramma giocoso per musica », s’inspirant d’une comédie de Shakespeare. Cette œuvre est composée très vite : en trois jours, à Milan, du 14 au 16 août 1816 et ne comporte qu’un seul acte.
Ses premiers écrits consacrés à la musique contribuent à la défense du romantisme, de Mozart, au succès de Rossini en France.
Cette œuvre, publiée juste avant l'arrivée de Rossini à Paris, connaît un succès immédiat. Ce n’est pas vraiment une biographie mais plutôt un recueil des impressions musicales de l’auteur lors des soirées passées dans les théâtres et les salons. Il y fait l’apologie de la cantatrice Giuditta Pasta.
Stendhal entre en littérature en 1815 par le biais de sa passion pour la musique. Cet ouvrage est le premier qu’il publie, à compte d’auteur, sous le pseudonyme de Louis Alexandre César Bombet. On reprocha à Stendhal d’avoir largement plagié, entre autres, Le Haydine du musicographe Giuseppe Carpani.
Son œuvre littéraire reflète constamment son amour de la musique. Il choisit même Cimarosa et Mozart pour compagnons d’éternité.